Après la nouvelle déconvenue, face à Lyon, Vendredi soir, à l’Aréna Loire de Trélazé, David GAUTIER, l’entraîneur de l’UFAB, s’exprime en toute sincérité, sur la situation actuelle. Entretien.
Bonjour David, comment expliquez-vous cette nouvelle désillusion face à Lyon ?
“Comme souvent, lorsque l’on est mis dans la difficulté, on n’est pas solidaire. J’ai du mal à comprendre, que lorsque l’on mène de 17 points, on arrive au final, à perdre un match avec un écart de onze points… Il y a de quoi, se poser des questions. Je ne vois pas des guerrières sur le terrain. Attention, je ne vise aucune joueuse en particulier, mais cela manque de gnaque. C’est dur à dire, mais actuellement, on n’est pas une équipe. Je le répète, je ne sens pas de solidarité entre les filles. Dans le quatrième quart-temps, on perd la bataille du rebond, on tente différentes situations de shoots, que l’on ne concrétise pas. Difficile de gagner un match, dans ces conditions-là…”
Est-ce que votre discours est entendu par vos joueuses ?
“Silence… Je ne sais pas, car je ne suis pas dans leur tête. Pourtant, ce n’est pas la faute de les avoir mis en garde, avant le match et à la mi-temps. Si mon discours ne passe pas, je veux bien laisser ma place, il n’y a aucun souci, j’étais aussi bien à la formation. Par le passé, en tant que joueur, j’ai déjà connu jusqu’à quatre changements d’entraîneur dans la saison, mais est-ce que cela est la solution. Ce n’est pas l’entraîneur qui est sur le terrain, même si j’ai une part de responsabilité, en tant que responsable de l’équipe. Après, peut-être que les joueuses sont trop dans le confort…”
Vous disiez dernièrement, que les semaines d’entraînement se passaient bien, en terme d’investissement ?
“Sourire résigné… Il faut savoir positiver, dans la situation actuelle…”
Pour finir, croyez-vous encore à la possibilité de se maintenir en Ligne Féminine de Basket, en fin de saison ?
“Il est vrai que la situation est très compliquée, mais il reste encore sept matchs de championnat à disputer, puis il y aura les play-downs. Beaucoup de choses peuvent encore se passer. Les joueuses ont de la qualité, c’est certain, on a pu le constater, dernièrement, contre Nantes. Maintenant, reste à savoir si elles auront le mental de guerrière que j’attends d’elles, pour prendre leur destin entre leurs mains et renverser la tendance. Elles doivent prendre conscience de leurs responsabilités. En tant qu’entraîneur, je ne peux pas jouer à leur place. Les semaines à venir répondront à votre question.”