Rencontre avec notre reporter en Arabie Saoudite, Hichem MOLINA. Il nous fera partager son expérience unique, qu’il a vécu lors du Grand-Prix de Formule 1, qui a eu lieu, dimanche dernier, à Djeddah. Celui qui s’est passionné pour cette course automobile, la saison dernière, lors du duel entre Lewis HAMILTON et Max VERSTAPPEN, nous parlera du contexte de cet événement rare et de l’engouement que cela a suscité dans la péninsule arabique. Même s’il n’a pas eu la chance d’approcher les paddocks, il nous dira ce qu’il a retenu de cette course de nuit, ainsi que le spectacle de drones, qui s’est avéré bluffant.
Bonjour Hichem pouvez-vous nous raconter votre expérience lors du Grand-Prix de Formule 1, en Arabie Saoudite ?
“Le fait de pouvoir assister à une course de Formule 1 était une nouveauté pour moi. Après la saison incroyable de l’année passée, avec le duel entre Lewis HAMILTON et Max VERSTAPPEN, j’ai commencé à trouver de l’intérêt à regarder et à suivre cette discipline sportive.”
Comment avez-vous eu cette occasion unique d’assister à un tel événement ?
“Pour assister à la course, rien de plus facile, il a suffi de booker les places sur le site officiel. Les tarifs ont été vraiment attractifs pour le Grand-Prix de Jeddah. Il fallait compter en moyenne 600 SAR (riyal saoudien), l’équivalent de 150 euros, pour des places bien situées.”
En-dehors de la course, il y a aussi tout un contexte ?
“En effet, le Grand-Prix, c’est la course du dimanche, mais pas que, car durant les trois journées, se sont enchaînés les essais F1, F2 et F3, les qualifications, ainsi que le challenge Porsche. Mais c’est sans compter sur les animations et les activités au sein du fan village.”
Qu’est-ce que la Formule 1 et les sports mécaniques représentent en Arabie Saoudite ?
“L’Arabie Saoudite organise le Grand-Prix de Jeddah depuis maintenant trois ans et l’événement a pris beaucoup d’ampleur. A titre d’exemple, le jour du Grand-Prix, toutes les écoles de la ville ont été absolument fermées. Tout gravite autour du Grand-Prix et de ses festivités, durant cette période.”
Que retiendrez-vous de cette expérience ?
“Ce que je retiens de cette expérience, c’est qu’une voiture de Formule 1, cela va vite, très vite quand même (rire). J’ai été impressionné par la maîtrise des pilotes et leur habileté à la conduite à haute vitesse, tout est chirurgical. C’est un sport qui ne laisse pas de place à l’erreur, contrairement au sport collectif où l’on peut cumuler les fautes et être malgré tout performant.”
Avez-vous pu approcher des pilotes ou des écuries ?
“Malheureusement, je n’ai pas pu approcher les paddocks. Pour cela, les tarifs pour ces zones s’envolent et sont difficilement accessibles pour le commun des mortels.”
Pour terminer, qu’elle a été votre sensation sur le fait d’assister à une course de Formule 1 de nuit ?
“Le Grand-Prix, en pleine nuit, c’est juste magnifique. La corniche de Djeddah étant déjà superbe, ce circuit en bord de mer rouge vient la sublimer. Cette année, nous avons eu le droit à un spectacle de drones, qui s’est avéré bluffant. La patrouille aérienne a été également de la partie pour une sortie de haute volée.”