Face au Fuilet-Chaussaire (D1) de Bastien CLEMOT, que nous avions interviewé la semaine passée, les joueurs du Racing Club Cholet (R2) s’en sont finalement sorti après un festival de but lors des quarts de finale de la Coupe de l’Anjou (4-7 au terme des 90 minutes). Le coach des Choletais, Samir BAKIR reviendra avec nous sur cette rencontre, et sur les enjeux du dernier match de championnat.
Bonjour Samir, est-ce que vous pouvez d’abord revenir sur le match absolument déjanté de ce week-end ?
“Je vais surtout retenir la qualification de mon équipe, parce que je ne peux pas me contenter du résultat. Même s’il n’était pas facile de poser le jeu sur un terrain qui était compliqué, avec beaucoup de rebonds, petit par la taille… On aurait dû pouvoir s’imposer plus facilement et sereinement face à cette équipe.”
Que retenez-vous de la rencontre ? Plutôt la qualification et les sept buts marqués, ou bien les quatre buts encaissés ?
“Je dirais que je vais plutôt retenir les quatre buts encaissés. Même si on ne va pas cracher dans la soupe, parce qu’avec sept buts marqués contre une équipe, peu importe laquelle, c’est toujours plaisant. Mais les quatre buts que l’on a encaissés ont fait naître un sentiment plutôt négatif. Certains étaient plus évitables que d’autres, notamment le premier but que l’on encaisse au bout de trois minutes de jeu sur coup de pied arrêté. On était mal rentré dans le match. Mes joueurs n’ont pas respecté les consignes tout le temps, alors que sur certains renversements de jeu, qui étaient demandés et bien effectués, on a tout de suite vu que ça fonctionnait et qu’on pouvait faire très mal à cette équipe.”
À quoi faudra-t-il s’attendre contre votre prochain adversaire, l’ES Montilliers, en demi-finale ?
“Forcément, lorsque l’on se retrouve dans le dernier carré d’une coupe, il faut s’attendre à des matchs compliqués, et c’est ce à quoi je m’attendrai lorsque l’on recevra cette équipe. Vous le savez comme moi, les matchs de coupe se jouent très souvent au mental, c’est ce que j’ai souvent répété à mes joueurs. Ce sera un match difficile, d’autant qu’ils sont largement leaders de leur poule et assuré de monter en R2 (51 points en 21 matchs). À cela, on peut rajouter qu’ils sont allés éliminer en huitième de finale l’AS Saint-Pierre Montrevault (club de Régional 2, 0-1), et qu’ils viennent d’éliminer le SC Beaucouzé (club de Régional 1), 2 à 0. Je m’attends donc à un match très disputé.”
Pour votre dernier match de championnat, vous allez affronter l’AS Saint-Pierre Montrevault (5ème au championnat), tandis que France d’Aizenay Football (2ème à deux points) recevra l’ES Marsouins Brétignolles (7ème). Comment voyez-vous ce dernier match ?
“On ne sera clairement pas dans le calcul. Ce dernier est simple : il nous faut une victoire pour monter. Je l’ai dit à mes joueurs, il faut gagner et puis c’est tout. On n’a pas de calcul à faire. On part pour gagner et pour éviter d’émettre des hypothèses « Oui, mais si Aizenay est battu par Brétignolles… », non. En toute humilité, il faut aller battre cette équipe et puis c’est tout.”
Coupe de l’Anjou, 1/4 de finale.
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