Nous sommes partis à la rencontre d’Antoine WALLEZ, recrue de l’Étoile Angers Basket, cette saison. L’ailier fort de l’EAB a pris du temps pour répondre à nos questions, dans lesquelles il nous explique les raisons de sa venue à l’EAB, son parcours de basketteur professionnel, ainsi que sur sa saison en cours avec l’Étoile Angers Basket.
Bonjour Antoine, pouvez-vous vous présenter personnellement et nous présenter également votre parcours sportif ?
“Bonjour, je m’appelle Antoine Wallez, j’ai vingt-deux ans, et je fais du basket depuis l’âge de neuf-dix ans. J’ai commencé le basket au SC Beaucouzé Basket, puis j’ai rejoint Angers Basket Club. Ensuite, j’ai passé cinq ans au Mans Sarthe Basket, où j’ai signé mon premier contrat professionnel. Enfin, j’ai évolué à Boulogne-sur-Mer pendant deux ans et demi en pro B. Depuis cette saison, je suis à l’EAB.”
Comment êtes-vous arrivé dans le basket ?
“Alors, j’ai pratiqué plusieurs sports comme le football, la natation et le tennis, et un jour, j’ai voulu essayer avec des amis le basket. Au fur et à mesure du temps cela m’a plu et j’y suis resté.”
Vous sortez de deux saisons pleines avec Denain en Pro B, quelle expérience cela vous a apporté ?
“En effet, j’ai passé deux ans à Denain, je pense que ce sont mes deux meilleures années pour le moment dans le basket. J’ai rencontré des gens extraordinaires qui sont devenus des amis, tous les gens de ce club sont géniaux, j’ai côtoyé beaucoup de joueurs (J-C.Prat et R.Valin) avec qui j’ai énormément appris. Denain restera vraiment un club spécial pour moi.”
Vous êtes l’une des recrues de l’EAB cette année, pourquoi avoir choisi ce club ?
“J’ai choisi Angers parce que je voulais me rapprocher de ma famille, car je ressentais un besoin et un manque. Donc, c’était vraiment mon envie. Après, je connaissais bien le coach, Laurent BUFFARD, donc, on a beaucoup échangé l’année dernière, et petit à petit le projet m’a séduit et j’ai donc signé sur Angers.”
L’intégration au sein du groupe, s’est-elle bien passée ?
“Oui, l’intégration avec le groupe s’est très bien passée, je m’entends avec vraiment tout le monde. Le groupe est formé de supers gars, alors oui, je suis content.”
Comment cette saison se passe-t-elle d’un point de vue collectif et d’un autre individuel ?
“D’un point de vue collectif, la saison se passe plutôt bien pour le moment, on est dans les cinq premiers, c’est l’objectif du club. Maintenant, il nous reste deux matchs à jouer face à Vitré et la Charité, à nous de faire le job pour y rester et de pouvoir jouer la deuxième phase des play-offs. Individuellement, pour moi, c’est tout nouveau, car en signant à Angers, je passe à un nouveau statut que je n’avais pas durant ces trois dernières années en Pro B, il a fallu que je m’habitue à cela. Bien sûr, c’est une pression en plus, car j’ai un nouveau rôle. Donc, la saison n’est pas encore finie et je compte encore progresser.”
Quel conseil pourriez-vous donner à une personne qui pratique le basketball à un plus petit niveau pour qu’elle progresse et qu’elle s’améliore ?
“Le conseil, que je pourrais donner à une personne qui aimerait en faire son métier, est de ne pas écouter les gens qui nous attirent vers le bas, mais plutôt de s’entourer de sa famille et de ses amis sur qui l’on peut compter. Il faut savoir que dans une carrière, il y a beaucoup de hauts, mais aussi beaucoup de bas, alors il faut ne rien lâcher et garder son objectif en tête.”
Quelle est la journée-type d’un basketteur ?
“La journée-type d’un basketteur est différente pour tout le monde, après moi, personnellement, je me lève entre 7h30 et 8h, je déjeune, je me douche et je me prépare. Je vais à l’entraînement une heure avant, on s’entraîne avec le groupe, puis je fais ce que j’ai à faire après l’entraînement, je rentre chez moi, je mange, je fais une sieste entre 1h et 1h30 (“oui je dors bien”). Ensuite, je me réveille, je prends une collation et je retourne à l’entraînement. Après le soir, si je me sens bien, je rentre chez moi, sinon je vais chez le kiné faire de la récupération. Et le soir, je mange, je regarde un peu la télé et je me couche pour bien ré-attaquer la journée du lendemain.”
En tant que joueur, quels ont été votre pire et votre meilleur souvenir avec le basket ?
“Mon pire souvenir dans le basket, je dirais que c’est d’avoir perdu le titre de champion d’Europe avec l’équipe de France en finale en Turquie contre la Turquie. Et mon meilleur souvenir est d’avoir gagné la Leaders Cup avec Denain !!”
Avez-vous une idole dans le basket, une personne avec qui vous vous comparez ?
“Oui, j’ai une idole, c’est Carmelo Anthony (l’un des meilleurs ailiers de la NBA des années 2000 et 2010 et libéré depuis la semaine dernière de son contrat par la franchise des Chicago Bulls). Je ne me compare pas à lui, mais c’est un joueur que j’aime beaucoup.”
Pour finir, avez-vous un petit mot de conclusion ?
“Pour finir, merci à tous les supporters de l’EAB de nous soutenir à domicile à chaque match.”
Crédit photos : Eric MEILLAT – Flou-Derallye