Rencontre avec Alexis POISSONNEAU, l’avant-centre du SC Beaucouzé (DH). Il a décidé de rejoindre le club breton de la Tour d’Auvergne Rennes, qui évolue actuellement en championnat de Nationale 3. Malgré de nombreuses sollicitations, il a choisi un club à taille humaine et familiale, pas trop loin d’Angers et de chez ses parents. Il souhaite continuer sa progression, tout en ayant à l’idée d’évoluer le plus haut possible dans le futur. Entretien.
Bonjour Alexis, pouvez-vous, nous faire un bilan de vos différentes saisons au SC Beaucouzé ?
“Le bilan est plutôt positif. En effet, lorsque que je suis arrivé au club, je voulais retrouver des sensations, du plaisir et surtout du temps de jeu. Et ce fut chose faite avec plus de deux saisons complètes au niveau de la Division d’Honneur, les sensations retrouvées et surtout beaucoup de plaisir partagé avec mes coéquipiers, coachs, dirigeants, bénévoles et supporters du club.”
Que retenez-vous de cette expérience et que pouvez-vous, nous dire sur votre progression après votre départ d’Angers SCO ?
“Je n’ai pas de mauvais souvenirs. J’ai passé deux saisons mémorables aussi bien sur le plan individuel et surtout collectif. Lors de la première saison, nous ne passons pas loin d’une montée, et une deuxième saison, où on se maintient dans les derniers matchs. Comme le disait souvent Lionel (Duarte), on apprend énormément dans des saisons comme cela. Cela fait grandir. Au niveau de la progression, je pense que j’ai progressé autant sur le plan mental que sur le plan physique. Mentalement, je pense à certains matchs de ma première saison où je manquais des occasions. Cela m’enterrait psychologiquement et m’amenait à effectuer un mauvais match. Maintenant, c’est différent…”
Qu’est-ce que le SC Beaucouzé, Lionel Duarte, ainsi que le fait de jouer en Division d’Honneur vous ont apporté ?
“Le SC Beaucouzé m’a apporté beaucoup sur le plan du joueur, mais aussi sur le plan de l’éducateur. Je ne pourrais jamais assez les remercier pour ce qu’ils ont fait pour moi, ainsi que de l’écoute et des conseils qu’ils ont pu m’apporter. Lionel, c’est Lionel… Il m’a tellement apporté, il m’a protégé et il m’a accordé sa confiance totale. Quand je ne marquais plus, il était toujours là pour m’encourager, pour me réconforter. Grâce à lui, j’ai davantage pris confiance en moi. Dans le même registre, Peter Sampil m’a beaucoup apporté devant le but, sur mes déplacements, ma finition et surtout le travail. Peter me faisait des “spécifiques attaquants” en plus des entraînements pour encore plus progresser. Jouer en Division d’Honneur apporte forcément beaucoup, ce n’est pas un niveau facile. Tactiquement, physiquement et mentalement, il faut être fort. On l’a bien vu cette année, ce n’est pas forcément ceux qui jouent le mieux au ballon qui gagnent… Comme le dit souvent Alan Mermillod (LE CAPI), c’est 80% dans la tête et 20% avec les pieds.”
Pouvez-vous nous parler de votre nouveau projet et de votre nouveau club de la Tour d’Auvergne Rennes ?
“Mon projet est toujours le même, gravir les échelons les uns après les autres. Le fait de ne pas griller des étapes est important pour moi. J’ai encore beaucoup à apprendre, et je pense que la TA Rennes et le coach vont me faire progresser.”
Pourquoi avoir choisi de signer au TA Rennes ?
“Il y a plusieurs facteurs qui sont entrés en compte. Le premier est l’état d’esprit du club, j’attache beaucoup d’importance à ce paramètre. Je voulais retrouver une ressemblance avec la famille du SCB. C’est un club qui n’a pas des moyens financiers astronomiques, mais qui a beaucoup de valeurs. Ensuite, le coach et le recruteur de la TA ont eu une importance dans leurs discours, leurs visions des choses. Et je sentais quelque chose au fond de moi qui me disait d’aller à la TA. Pour finir, forcément que la distance joue beaucoup, 1h/1h15 de route Beaucouzé Rennes. Je ne suis pas loin de ma famille, mes amis… et la route se fait facilement pour venir me voir jouer.”
Aviez-vous d’autres pistes et d’autres sollicitations ?
“Oui, quelques-unes… mais, je les garde pour moi (rire).”
En choisissant un club proche d’Angers, est-ce que cela était important pour vous de rester proche de votre famille ?
“Oui, j’aime quand ma famille est autour du carré vert pour me voir jouer, m’encourager et me “mettre des boîtes” quand je ne suis pas bon (une pensée pour papa… rire).”
Qu’elles sont vos objectifs collectifs et personnels ?
“L’objectif collectif va être de prendre le plus de plaisir possible et d’assurer le maintien le plus vite possible en championnat de Nationale 3. Au niveau personnel, tout d’abord, d’avoir un maximum de temps de jeu en championnat de Nationale 3 et forcément qu’en tant qu’attaquant, cela sera de marquer des buts.”
Quelles sont vos ambitions futures ?
“Mes ambitions futures n’ont pas changé. J’aimerais jouer au plus haut niveau possible, que je peux atteindre bien sûr. Je ne parle pas de Ligue des Champions ou de Ligue 1, il faut être réaliste. Maintenant, avec tout ce que l’on voit, on ne sait jamais. Donc, c’est pour cela que je veux tout donner, tant que je peux, continuer les sacrifices et le travail. Et comme on dit : “qui vivra, verra.”
Pour finir, avez-vous un mot de remerciement aux membres du SC Beaucouzé ?
“Oui. Déjà, je tiens à remercier tous mes coéquipiers pour leurs conseils, leurs aides et leurs bons ballons pour marquer des buts. (rire). J’aimerais remercier quelques individualités. Lionel pour tout ce qu’il a fait pour moi depuis le début, en tant que joueur mais aussi en tant qu’éducateur. Sans cette personne, je ne serais jamais devenu la personne que je suis à l’heure actuelle. Peter pour ses conseils et son écoute envers moi. Pascal Labbe, mon tuteur et vice-président. Il m’a suivi durant mon service civique, je le remercie de son écoute et de sa présence. Je voudrais remercier également mes anciens coachs d’Angers SCO : Abdel Bouhazama et Laurent Viaud pour leurs conseils et leur écoute par rapport à mon avenir, il y a quelques mois. Enfin, je remercie le club en général pour tout ce qu’ils ont fait pour moi (Président, membres du bureau, les partenaires, coachs, dirigeants, bénévoles, les minots du club, les parents d’enfants et les supporters). ALLER SCB ! PS : Merci à Greg Louiron pour ses galettes de jeu long qui vont me manquer.”