Les Foulées d’Ecouflant s’approchent à grands pas. Un événement très attendu par les coureurs du département. Deux parcours sont prévus dans cette cité de l’Anjou, offrant un enjeu collectif ou individuel. Nous sommes allés à la rencontre de Cédric GUYOMARC’H, le metteur en scène de cet événement qui organisera sa sixième édition le vendredi 23 juin 2023.
Bonjour Cédric, premièrement, pouvez-vous nous présenter brièvement cet événement, ainsi que votre rôle au sein de l’organisation ?
“Pour commencer, nous organisons deux courses. La première sera une course en relais qui s’effectuera par équipe de trois, où chacun élaborera la même boucle de sept kilomètres. En parallèle, nous retrouvons un parcours de quinze kilomètres, en individuel, qui constituera une seule boucle. Nous reprendrons le même parcours de sept kilomètres de la course précédente, puis nous y rajoutons un surplus de huit kilomètres.
Par la suite, mon rôle primaire est de coordonner les équipes. Dans l’organisation de cet événement, nous sommes trois associations, le club de basketball, celui du football, ainsi que le club de canoë-kayak d’Ecouflant. Moi, je coordonne toutes les missions des uns et des autres pour que cela se passe bien. Mon rôle principal dans Les Foulées d’Ecouflant, c’est de m’occuper des formalités administratives, ainsi que les inscriptions. Et pour le jour – J, je pilote la journée.”
Pour le parcours, avez-vous porté des modifications par rapport à l’année précédente ?
“Le parcours sera le même que l’année dernière. Cette année, on a décidé de ne rien changer. On partira du bord de Sarthe, dans le bourg d’Ecouflant. Au global, sur le parcours des sept kilomètres, seulement deux kilomètres seront sur du goudron.”
Par rapport aux années précédentes, avez-vous effectué des améliorations dans l’animation ou dans d’autres choses ?
“Non pas spécifiquement, vous savez Ecouflant, c’est plutôt plat. Lors de l’édition précédente, nous avions mis une motte de paille que les coureurs devaient escalader, sur la fin du parcours, pour durcir la ligne d’arrivée. Cette année, cette épreuve n’aura pas lieu, enfin, normalement. Sinon, il ne devrait pas y avoir des nouveautés, c’est une aventure très basique, tout simple puisque nous essayons de faire les choses simples et biens. Je peux vous annoncer une chose, c’est que l’année prochaine, le parcours changera. Mais nous n’en sommes pas encore là. “
Combien de personnes sont actuellement inscrites, est ce que vous en espéreriez autant sur cette année ?
“Actuellement, toutes courses confondues, nous sommes à 230 inscrits. Aujourd’hui, nous devons être une centaine par course ce qui équivaut à environ une trentaine d’équipes. On en espérait, quand même, un peu plus en équipe. Nous sommes moins par rapport aux courses de l’année dernière, mais les personnes s’inscrivent généralement dans les dernières minutes. Par rapport, aux autres éditions, on est bien, mais tout va se jouer dans les quinze jours qui suivent. Souvent, les personnes attendent le lundi pour savoir la météo qu’il va faire le vendredi.”
Avez-vous des animations qui sont prévues pour accompagner ou suivre la course ?
“Non, nous n’avons pas d’animation prévue pour l’instant, il faut qu’on imprime deux, trois trucs, mais rien de plus. Par contre, nous avons un animateur. C’est Alain Dohin qui est speaker, et il en prend son rôle à cœur. Donc, quand Alain parle, on ne l’arrête plus. La saison précédente, on avait une fanfare, on n’arrivait pas à entendre le groupe, tellement que le garçon parle (rire). Nous prévoyons des personnes pour mettre de la musique, mais une fois qu’il est parti pour parler, il fait l’animation à lui tout seul.”
Combien de bénévoles seront sur cet événement ?
“Nous avons prévu pas moins de cent bénévoles. Nous avons besoin et nous allons être entre cent et cent vingt volontaires. Pour l’instant, je ne peux pas vous le garantir, mais normalement, nous serons dans ces eaux-là. C’est la sixième édition, et généralement, les bénévoles sont là d’une année à l’autre. Il y en a des nouveaux, d’autres qui arrêtent, mais on va arriver à ce nombre.”
Est-ce qu’il y a des spécialistes de la course, des pointures pour cette nouvelle édition ?
“Je ne suis pas spécialiste, néanmoins, il ne me semble pas en avoir vu. Comparée aux années antérieures, Catherine Thomas-Pesceux ne s’est pas encore inscrite, et Ozgur Tanyeli non plus. Mais il les a toutes faites, donc, je pense que si je lui envoie un mail, il pourra faire partie de la compétition. En 2022, il s’était inscrit dans les quinze derniers jours. Après, je ne connais pas tout le monde, je valide au fur et à mesure et je n’ai pas souvenir des participants. “