Top 8 de la coupe de France de basket à l’Arena Loire de Trélazé.
Dernier match des quarts de finale : AS Monaco Basket contre le LDLC ASVEL.
C’était le choc de ces quarts de finale de coupe de France, le quatrième de Jeep Élite (Monaco) affrontait le leader (LDLC ASVEL) et on a eu le droit à un match en demi-teinte entre ces deux cadors de l’élite du basket français.
Ce sont les Monégasques qui ont pris l’ascendant dans le premier quart-temps, malgré la ressemblance dans le jeu des deux équipes. Mais l’efficacité offensive de Monaco a fait des ravages, 73,3 % de réussite au tir contre 57,1 % pour l’ASVEL. Les Monégasques menaient donc 27 à 20.
Dans le deuxième quart-temps, tout semblait être à l’avantage de Monaco qui a eu jusqu’à vingt points d’avance, mais c’était sans compter sur la folle remontée des joueurs du LDLC ASVEL. A la mi-temps, Monaco ne menait que 46 à 43.
Au retour des vestiaires, les joueurs du LDLC ASVEL sont méconnaissables par rapport au début de match. Ils ont amélioré leur efficacité au shoot (60 %), ils sont très performants aux rebonds (27) et cela donne une large avance. Après avoir pris l’avantage au bout de deux minutes, le LDLC AVSEL s’est envolé et a terminé le quart-temps avec seize points d’avance (61-77). Le leader de Jeep Élite montre qui est le favori et fait perdre le sang-froid aux Monégasque, puisque Demarquis Bost a comptabilisé cinq fautes et a donc été exclu. Ce fut également le cas pour Lazeric Jones en début de dernier quart-temps.
Dans le dernier acte de cette rencontre, les joueurs du LDLC ASVEL ont su conserver leur avance sans grande difficulté, malgré la légère réduction du score de Monaco. Le retour de l’ASVEL a fait mal psychologiquement aux Monégasque. Le LDLC ASVEL est donc le dernier qualifié pour les demi-finales de la coupe de France en s’imposant 101 à 87.
MVP : Théo MALEDON (ASVEL Basket Lyon-Villeurbanne).
Les réactions d’après-match :
Yakuba OUATTARA (joueur de l’AS Monaco Basket) : “On a débuté le match, puis on s’est relâché. On a été surpris par l’agressivité adverse. On n’a pas su gérer nos émotions et l’ASVEL a mérité sa victoire. Concernant le scénario du match, on peut s’en prendre qu’à nous-même, avec notre avance, nous n’aurions jamais dû nous retrouver dans une telle situation en deuxième période, mais c’est le sport.”
Olivier BASSET (entraîneur de l’AS Monaco Basket) : “Lorsque l’on menait de dix-sept ou dix-huit, on s’est retrouvé dans un confort que l’on n’a pas su gérer par la suite. On s’est démobilisé en jouant trop facile. D’ailleurs, je dirais que l’on a offert la victoire à l’ASVEL. On s’est fait piéger, car inconsciemment, on n’a pas réussi à s’adapter au jeu de l’ASVEL en deuxième mi-temps. On a joué trop facile et on s’est pris des coups sans savoir réagir. Il faudra apprendre de nos erreurs.”
Charles GALLIOU (joueur de l’ASVEL) : “Après un début de match très compliqué, où nous sommes très mal rentrés dans la rencontre, on ne pouvait que remonter la pente en deuxième mi-temps, en mettant plus d’agressivité et d’intensité dans notre jeu, avec aussi plus de maîtrise défensive. Pour la demi-finale, on sera opposé à l’équipe de Rouen (Pro B). Ce n’est pas parce que nous sommes hiérarchiquement supérieurs, que cela est un bon tirage, il n’y a qu’à voir leur victoire face à Antibes. On prend les matchs après les autres et il faudra être sérieux pendant quarante minutes, si l’on veut espérer nous qualifier pour la finale, à Paris.”
Coupe de France, quart de finale.
AS Monaco Basket – ASVEL Basket Lyon-Villeurbanne : 87-101
(27-02, 19-23, 15-34, 26-24)
AS Monaco Basket : Bost (7), Jones (0), Barry (0), Lacombe (cap.) (4), Kikonovic (12), Loubaki (2), Jones (13), Robinson (14), Buckner (12), Ouattara (23).
ASVEL Basket Lyon-Villeurbanne : Maledon (25), Slaughter (7), Kalnietis (8), Galliou (10), Noua (8), Sow (0), Bilan (11), Jean-Charles (4), Lighty (12), Briki (2), Kahudi (cap.) (14).
Arbitres du match :
- David Mortz
- Valentin Oliot
- Jérémy Foucault